"En attendant Monet" - Journée des peintres - à Bordighera (Italie) - 25 avril 2014
L'artiste italien Gianpiero Actis à Villa della Regina pour "EN ATTENDANT MONET...la Journée des Peintres
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L'artiste italien Gianpiero Actis à Villa della Regina pour "EN ATTENDANT MONET...la Journée des Peintres
Poème de Mahmoud Ben Jemâa:
Maman !
« Maman, où es-tu ? Car je pense à toi
Maintenant encore, j’ai besoin de toi
Ma vie jusqu’ici s’est passée sans toi
J’ai besoin de me lover dans tes bras,
de sentir ton odeur et tes émois,
de pleurer de déception ou de joie
sur ta poitrine. Je la voudrais pour moi
Maman, souvent la vie ne m’a pas souri
Nombre de fois mon cœur était meurtri
J’aurais aimé que tu sois près de moi
pour me consoler et guider mes pas
Je t’ai cherchée en vain dans mes rêves
Ton visage m’apparaissait sans trêves
flou, lointain, fuyant dans d’épais nuages
Comment ton cœur avait-il supporté
de te séparer de moi, à un âge
où les bourgeons doivent être abrités ?
Tu n’avais pas pensé en ce temps-là
à la honte qui allait me poursuivre
comme une meute une biche aux abois !
à l’école, partout où il fait bon vivre
Je n’ai pas choisi de naître : le destin,
plutôt ta faute m’a jetée en chemin,
vouée à l’abandon et au chagrin
Maman, pourquoi m’as-tu abandonnée
sans laisser de trace où te retrouver ?
Heureusement, je me suis épanouie
entre des cœurs charmants et attendris
Mais en moi est restée cette blessure
saignant de temps en temps sous les regards
Elle me fait mal telle une brûlure,
le passé me rattrapant sans égard
O temps, jadis émanant du chaos,
laisse-nous vivre en paix avec nous-mêmes
Fais que notre présent porte l’écho
de notre passé sans visage blême »
Mahmoud Ben Jemâa
محمود بن جماعة
5/4/2014
Date and Time: April 12, 2014, 12 noon Event Location: Elizabeth Kray Hall
POETS HOUSE, 10 River Terrace, NYC 10282 Tel: 212/431-7920
Admission: Free, including refreshments, and Open to the Public
Cross-Cultural Communications and Korean Expatriate Literature celebrate the publication Bridging the Waters: An International Bilingual Poetry Anthology (Korean, American, Other) (2013), as part of a celebration of Korean poetry in exchange with poets from all parts of the world.
Poème de Mahmoud Ben Jemâa:
Viens te cacher…
Viens te cacher dans mon cœur
Tu n’aurais pas de douleur
Je te dirais des poèmes
où mon cœur te parle et t’aime
Sa musique est une idylle
pour ton âme tout inquiète
de sentir ton corps fragile
et le temps privé de fête
Tu trouverais en toi-même
des affinités qui sèment
plaisirs sur notre chemin,
envoient rayons de lumière
dans une nuit de chagrin
Je sais :rien ne désaltère
ta soif de vivre la vie
dont tu rêves aujourd’hui
Ton âme d’adolescente,
mûrie au fil des soucis,
désire sans attente
courir, s’enivrer de joie,
danser, somnoler des fois
bercée par le bruit des vagues,
par un amour qui élague
les soucis de notre vie
Alors tu dirais au temps
dans ce moment d’accalmie:
« cesse ton cours pour longtemps
Je préfère mon ivresse
à un éveil où l’ennui
nous taraude jour et nuit,
où le bonheur nous délaisse
après ses vaines promesses
perplexes et ébahis. »
Mahmoud Ben Jemâa
محمود بن جماعة
12/4/2014
BE CAREFUL
A Little girl was swimming in the sea as if she was a fish, better say a dolphin. Around her other babies were standing, admired, astonished of her being able to go fast like a jet. How was possible such a little baby to reach the speed of a plane, said they so much aloud you could hear them miles away. Actually there was no explanation to that sort of a miracle: unless!
“Unless what”? asked the nearest one.
“Unless what”? asked the next one.
Of course there was no answer. None of them had the minimum idea of what was happening and nevertheless a voice from the depth of the sea came out strong, almost terrible, such as it was the rumour of a hurricane.
“Be careful babies. Stay away from the swimming syren. She might grab and take you in the most profound part of her rein”.
This was enough to scare the babies who right away disappeared. Meantime I am looking for them, either to be sure they are safe or to recommend them always to listen to the grown ups, although they might be or look like dwarves.
Ignazio Apolloni